C'est intéressant cet approche pédagogique qui préviligie l'apprentissage des étudiants. Je me suis toujours demandé comment encourager les apprenants et les enseignants y compris moi-même à mieux exploiter l'approche quand tout le monde a peu de moyen (finance et temps).
Je crois qu'on devrait essayer de s'arranger pour atteindre un bon résultat d'apprentissage. Cette approche aide les apprenants à s'autoformer et à préparer le cours avant d'aller en classe. Pourtant, on est toujours soucieux de motiver les étudiants à travailler en autonomie.
Bonjour
C'est souvent la tache la plus difficile, celle de motiver les apprenants. Mais c'est une question de nature socio-culturelle qui nécessite patience, temps et mise en confiance. L'idée est de faire sortir les apprenants du schéma cognitif qui leur suggère qu'après tout travail, il y a une évaluation et donc une sanction quelconque sous forme de note ou de remarque. Le but des Quiz d'autoévaluation et des jeux sérieux est justement pour cette finalité. L'apprenant doit avoir en tête qu'il ne suit pas un cours uniquement pour avoir une note mais aussi pour travailler seul ou avec les autres, pratiquer et produire de la connaissance sans que ce soit une contrainte. C'est tout l'enjeu et on admet que c'est un peu difficile avec un schéma culturel hérité "apprentissage/évaluation/sanction".
Ne pas se décourager et cela dépend aussi de la créativité de l'enseignant à trouver les astuces appropriées selon la nature de son cours et la catégorie de ses apprenants.
Bien à vous
C'est souvent la tache la plus difficile, celle de motiver les apprenants. Mais c'est une question de nature socio-culturelle qui nécessite patience, temps et mise en confiance. L'idée est de faire sortir les apprenants du schéma cognitif qui leur suggère qu'après tout travail, il y a une évaluation et donc une sanction quelconque sous forme de note ou de remarque. Le but des Quiz d'autoévaluation et des jeux sérieux est justement pour cette finalité. L'apprenant doit avoir en tête qu'il ne suit pas un cours uniquement pour avoir une note mais aussi pour travailler seul ou avec les autres, pratiquer et produire de la connaissance sans que ce soit une contrainte. C'est tout l'enjeu et on admet que c'est un peu difficile avec un schéma culturel hérité "apprentissage/évaluation/sanction".
Ne pas se décourager et cela dépend aussi de la créativité de l'enseignant à trouver les astuces appropriées selon la nature de son cours et la catégorie de ses apprenants.
Bien à vous
Bonjour,
Je trouve aussi cette approche intéressante.
Je pense que pour encourager et/ou obliger les étudiants à travailler en autonomie chez eux, il faudrait leur donner des tâches précises à réaliser relatives aux documents fournis, des tableaux à compléter, des schémas à développer, des questions à répondre par exemple.
Je pense également que si on leur donne l'occasion de créer quelque chose avec avec l'ordinateur ou avec du papier et des crayons de couleurs, ils achèveront parfaitement leur tâche en s'amusant.
Je trouve aussi cette approche intéressante.
Je pense que pour encourager et/ou obliger les étudiants à travailler en autonomie chez eux, il faudrait leur donner des tâches précises à réaliser relatives aux documents fournis, des tableaux à compléter, des schémas à développer, des questions à répondre par exemple.
Je pense également que si on leur donne l'occasion de créer quelque chose avec avec l'ordinateur ou avec du papier et des crayons de couleurs, ils achèveront parfaitement leur tâche en s'amusant.
Bonjour
Je suis tout à fait d'accord. Mais cela reste de l'appréciation de l'enseignant en fonction de la connaissance de ses étudiants. L'essentiel est de commencer modestement pour ne pas créer le rejet catégorique. Un travail manuel est aussi une forme de contribution. Avec un scan ou une prise de photo par smartphone et son partage avec les autres constitue aussi une activité collaborative. Il n'y a vraiment pas de solution clé en mains mais il y a des principes de bases sur lesquelles construire des activités qui peuvent intéresser et amuser les apprenants.
Je suis tout à fait d'accord. Mais cela reste de l'appréciation de l'enseignant en fonction de la connaissance de ses étudiants. L'essentiel est de commencer modestement pour ne pas créer le rejet catégorique. Un travail manuel est aussi une forme de contribution. Avec un scan ou une prise de photo par smartphone et son partage avec les autres constitue aussi une activité collaborative. Il n'y a vraiment pas de solution clé en mains mais il y a des principes de bases sur lesquelles construire des activités qui peuvent intéresser et amuser les apprenants.
J'aimerais bien connaître les principes de base dont vous parlez. Comme vous le savez, peu de documents théroriques ne sont disposnibles au Cambodge, ce serait bien d'avoir une base de ces données qui sont indispensable en tant que l'enseignant et le formateur.
Bonjour;
Je suis intéressé par les principes de base dont vous vous reférer. Ne serait-il pas possible de les mettres à notre disposition?
Je suis intéressé par les principes de base dont vous vous reférer. Ne serait-il pas possible de les mettres à notre disposition?
Bonjour,
Vous avez bien remarqué les 2 cointraintes principales observées dans notre pays. Je pense que, au début, ce sera difficile autant pour les enseignants que pour les étudiants. Cependant, nous pouvons commencer petit à petit et nous allons obtenir un bon résultat dans un court délai comme une proverbe 'À force de forger, on devient forgeron'.
En terme de la finance, grâce au développement de la technologie, les outils numériques permettant de travailler sur des contenus du cours avant la classe tels que une tablette, un ordinateur ou une téléphone portable deviennent peu coûteux et omniprésents. Nous pouvons également faire une classe inversée sans besoin de l'intervention d'Internet ou des outils numériques. C'est la relation et la désion enseignant-apprenants qui sont fondamentales et qui aboutissent à surmonter ces obstacles.
Bonne journée à vous,
Sela BUN
Vous avez bien remarqué les 2 cointraintes principales observées dans notre pays. Je pense que, au début, ce sera difficile autant pour les enseignants que pour les étudiants. Cependant, nous pouvons commencer petit à petit et nous allons obtenir un bon résultat dans un court délai comme une proverbe 'À force de forger, on devient forgeron'.
En terme de la finance, grâce au développement de la technologie, les outils numériques permettant de travailler sur des contenus du cours avant la classe tels que une tablette, un ordinateur ou une téléphone portable deviennent peu coûteux et omniprésents. Nous pouvons également faire une classe inversée sans besoin de l'intervention d'Internet ou des outils numériques. C'est la relation et la désion enseignant-apprenants qui sont fondamentales et qui aboutissent à surmonter ces obstacles.
Bonne journée à vous,
Sela BUN
Merci pour votre réponse. Je croise aussi mon doigt pour le meilleur avenir de notre pays. Je ne conteste pas votre contribution mais l'enseignant n'est pas toujours entendu ou compris. Parfois, la décision ne tombe que du ciel.
Je suis tout à fait d'accord avec vous sur les atouts de cette approche pédagogique. C'est une démarche vers une certaine démocratisation en éducation. L'enseignant n'est plus le maitre tout puissant qui détient le savoir et qui le transmet à ses élèves. Déjà le changement de terme, "élève" devenant "apprenant", en a dit long.
De ce point de vue, un changement du rapport au savoir et à l'apprentissage est à opérer non seulement du côté de l'enseignant mais aussi du côté de l'apprenant. Comment changer leur logique d'apprentissage? Comment développer leur autonomie? Ce sont d'importantes questions sur lesquelles les enseignants que nous sommes ont à travailler.
Mai Huong
De ce point de vue, un changement du rapport au savoir et à l'apprentissage est à opérer non seulement du côté de l'enseignant mais aussi du côté de l'apprenant. Comment changer leur logique d'apprentissage? Comment développer leur autonomie? Ce sont d'importantes questions sur lesquelles les enseignants que nous sommes ont à travailler.
Mai Huong
C'est vrai. Je suis d'accord avec M. Moktah sur ses remarques sur la culture d'apprentissage. Les apprenants-étudiants ont le droit de se poser la question sur ce changement de rôle voire la légitimité d'utiliser cet approche même si l'approche a été conçu dans le but de pouvoir "mieux" leur transmettre des savoirs.
Bonjour,
Je suis tout à fait d'accord avec Mme Huong. Il faut que nous, les enseignants, changions aussi notre pensée. L'enseignement/l'apprentissage devient la coopération entre l'enseignant et l'apprenant, parfois, on apprend des choses de nos étudiants. Si on donne plus de "liberté" aux étudiants, eux, ils deviennent plus actifs dans leur apprentissage.
Thu Ba
Je suis tout à fait d'accord avec Mme Huong. Il faut que nous, les enseignants, changions aussi notre pensée. L'enseignement/l'apprentissage devient la coopération entre l'enseignant et l'apprenant, parfois, on apprend des choses de nos étudiants. Si on donne plus de "liberté" aux étudiants, eux, ils deviennent plus actifs dans leur apprentissage.
Thu Ba
Bonjour,
Je suis tout à fait d'accord avec vous sur ces principes et avantages éducatifs.
Pour illustrer la faisabilité de cette méthode, je voudrais présenter une vidéo sur l'application de la classe inversée à une école élémentaire Saint Rémy sur Bussy.
Je suis tout à fait d'accord avec vous sur ces principes et avantages éducatifs.
Pour illustrer la faisabilité de cette méthode, je voudrais présenter une vidéo sur l'application de la classe inversée à une école élémentaire Saint Rémy sur Bussy.
Bien cordialement,
Châu.